Bernard Thibault a précisé qu'il ne s'agissait que "d'une première étape" avant d'autres "mobilisations à la rentrée".
A Paris, la manifestation se déroulera aux abords de l'Assemblée nationale, où les députés ont débuté, lundi, l'examen du projet de loi "sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs".
Au niveau national, sept fédérations de cheminots (CGT, SUD-Rail, CFDT, UNSA, FO, CFTC et FGAAC), ainsi que quatre fédérations de transports (CGT, CFDT, FO et CFTC), ont appelé à cette "première" mobilisation qui tombe le dernier jour du mois de juillet.
Au centre des critiques syndicales, relayées par les parlementaires de l'opposition, deux points demeurent : l'obligation pour le salarié de déclarer quarante-huit heures avant le déclenchement du conflit son intention de faire grève, assortie d'une sanction possible s'il ne l'a pas fait. Pour les syndicats, il s'agit d'une remise en question du droit de grève individuel.
De plus, si les salariés changent d'avis, cela risque de fausser la prévision du trafic pour laquelle ce dispositif, le "préavis de grève individuel" ainsi que l'a nommé la présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, a été conçu. Les syndicats rejettent aussi le vote à bulletin secret au bout de huit jours de grève. Il ne fera qu'aggraver, pensent-ils, une situation déjà tendue dans une entreprise aux prises avec un conflit social long.