En 2003 les députés avaient déjà adopté un régime de retraite aligné sur celui de la fonction publique même si certaines spécificités avaient, à l’époque, été conservées. Car il existe une possibilité de double cotisation, durant quinze ans, pour « compenser » la précarité de la fonction qui, rappelons-le, est élective et non publique et donc les élus doivent assumer leurs risques comme le font les chefs d’entreprises, entrepreneurs et artisans ...
Bernard Accoyer a en outre expliqué que l'instauration de ce «fonds de solidarité vieillesse» pour les députés remontait à … 1904, époque ancienne qui cherchait à susciter des vocations car il s'agissait alors, en effet, de «démocratiser l'accès à la fonction de parlementaire» afin de ne pas pénaliser les moins nantis alors contraints de renoncer à leur activité professionnelle…
le député de Haute-Savoie a conclu qu’« aujourd'hui, le problème a changé. Mais il demeure que lorsque l'on se consacre à un mandat de parlementaire, on interrompt nécessairement sa carrière comme on interrompt de facto la constitution de sa retraite». Donc en guise d’argument, il a considéré que «tout n’était que question d'équité », une question qui divise dans l’opinion et d’ailleurs en pleine consultation sur la réforme des retraites, le ministre du Travail, Eric Woerth a récemment suggéré que les parlementaires fassent, eux aussi, «un effort»…