"Il ne s'agit pas seulement de faire des conférences qui ne débouchent sur rien, mais de sortir des propositions qui changent profondément le système", affirme-t-il dans le quotidien, soulignant que "tous les outils que l'on a mis en place jusque-là n'ont pas réussi à résoudre le problème" de l'insertion de "millions de personnes" depuis "vingt ans".
"Le Grenelle fera intervenir les entreprises, les employeurs, les syndicats de salariés, les spécialistes de l'insertion, les associations, les usagers eux-même, les différents échelons publics (villes, départements, régions, Etat), les faire négocier et arriver à des accords comme on l'a fait sur le Grenelle de l'environnement", explique-t-il, avant d'estimer que "tous se sentent partie prenante".
Trois groupes de travail seront installés en décembre, portant respectivement sur les objectifs de la politique d'insertion et sa gouvernance, sur les parcours d'insertion et sur le rôle des employeurs.