« Cette nouvelle campagne de lutte contre les stéréotypes liés à l’égalité professionnelle illustre les valeurs du Groupe Randstad France. Elle témoigne de notre engagement pour lutter contre toutes les formes de discrimination et reconnaît le caractère stratégique du combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes – la mère de toutes les batailles selon nous. Elle souligne aussi notre volonté de pratiquer les ressources humaines par la preuve et de contribuer ainsi à promouvoir une société de l’égalité des chances réelle », déclare Abdel Aïssou, directeur général du Groupe Randstad France.
L’égalité femmes – hommes dans l’entreprise : la France à la traîne
Les femmes en France se distinguent par leur capacité à mener de front vie professionnelle et vie familiale. Leur taux d’activité, à 66,2% en 2011, est l’un des plus élevés d’Europe. Quant à leur taux de fécondité – 2,01 enfants par femme –, il les classe juste derrière l’Irlande. De quoi valoir à la France d’être un modèle d’égalité professionnelle ? Loin de là. Selon la dernière étude annuelle du Forum économique mondial[2], la France se classe en 2012 à une peu glorieuse 57ème place, juste devant Madagascar.
Une des principales raisons à cette piètre performance tient dans la persistance d’écarts salariaux injustifiés entre les femmes et les hommes. Selon un récent rapport de l’OCDE, les femmes en France gagnaient en 2010, 13% de moins que les hommes. Cette différence a notamment pour origine des représentations, fondées sur des stéréotypes, qui aboutissent, consciemment ou pas, à des comportements discriminants.
L’ambition de la campagne initiée par le Groupe Randstad France est de faire prendre conscience de ces stéréotypes. Une étape indispensable pour pouvoir agir et corriger les inégalités.
Dans cet esprit, Randstad a conduit en 2011 auprès de son réseau – où sont concentrés la majorité des effectifs – une étude afin d’établir un diagnostic d’égalité salariale. Il s’est avéré, qu’une fois les facteurs pouvant légitimement expliquer un écart de rémunération neutralisés (expérience, statut, fonction, etc.), le seul fait d’être une femme se traduisait en juillet 2011 par un salaire inférieur de 1,8% à celui des hommes.
Cette cartographie a conduit le groupe à prendre des mesures correctives, telles que des efforts accrus de promotion des talents féminins par exemple. Résultat, en mars 2012, l’impact global du genre sur le salaire en défaveur des femmes était tombé à 1,1%, soit recul de 0,7 point. Malgré cet écart non significatif sur le plan statistique, le Groupe Randstad France poursuit ses efforts afin d’arriver à une stricte égalité de salaire entre ses collaboratrices et ses collaborateurs.