Le Samu social a par ailleurs confirmé que pour 2006, le poids de ces dépenses hôtelières s'était largement accru, puiqu'il représente déjà 37 millions.
Le rapport remarque que "le Samu social de Paris avait pour mission initiale de prendre en charge les personnes sans abri, les traditionnels clochards.
Mais l'accroissement des demandes émanant des familles d'origine étrangère a profondément modifié le profil des personnes qui s'adressent à lui".
Ce qui l'a obligé à faire appel à quelques 150 hôtels qui offrent des "prestations médiocres" pour un "coût élevé" - jusqu'à 2040 euros par mois pour une famille de quatre personnes - tandis que la durée moyenne d'hébergement des familles n'a cessé d'augmenter, passant de quatre mois en 2004 à cinq en 2006.
En 2004, le Samu social de Paris a par ailleurs délégué la recherche de nouveaux hôtels à trois prestataires privés, à qui il a dû payer quelques 383.000 euros.