En 2006, les 20% des ménages ayant les niveaux de vie les plus faibles consacraient en moyenne 24,8% de leur dépenses de consommation au logement, contre 10,8% pour les 20% des ménages les plus aisés, indique l'Insee.
Alors qu'en 1979, le poids du logement était pratiquement identique pour toutes les catégories sociales, représentant environ 12% du budget des Français, il est resté stable pour les ménages les plus aisés mais a fortement augmenté depuis pour les autres, note aussi l'Insee.
Ce creusement de l'écart s'explique notamment par le fait que les ménages les plus modestes "sont plus souvent locataires": c'est le cas de 48% des 20% de Français les plus pauvres, contre 18% pour les 20% les plus riches.