Le texte autorise la ratification de l'ordonnance du 12 mars 2007 relative au code du travail. Le gouvernement a entamé en février 2005 cette réécriture du code, qui régit la vie professionnelle de 16 millions de salariés, dans le but affiché de le simplifier et de supprimer des dispositions jugées obsolètes.
Les députés de gauche ont lutté pied à pied contre ce texte, accusant le gouvernement de vouloir profiter de l'occasion pour réviser à la baisse le droit des salariés.
Les syndicats, dont la CGT, sont montés au créneau, protestant notamment contre le déclassement de certains articles législatifs en articles réglementaires, la suppression de certaines dispositions, des réécritures ou des réordonnancements qui changeaient selon eux le sens du texte.