Mais l'Assemblée nationale n'a pas voulu attendre.
Les députés ont fait remarquer que l'arrivée de nouveaux modes d'exploitation telle que la vidéo à la demande (VOD) et la consommation de vidéos sur baladeur numérique type iPod devraient bénéficier de la mise en ligne d'une offre dite «charme et adulte».
Un moteur de recherche en ligne baptisé Guba offre déjà à ses abonnés une importante quantité de fichiers vidéo, notamment pornographiques, compatibles avec les nouveaux baladeurs vidéo.
A ce jour, la taxe de 33% sur les bénéfices de l'industrie pornographique rapporterait au Centre national de la cinématographie (CNC) et au compte de soutien 300 000 euros par an. Une somme sans doute peu représentative de ce que constitue cette industrie. Aussi la prochaine discussion au Sénat pourrait-elle être l'occasion de peaufiner le dispositif.