Dans un contexte de ralentissement économique, plus d’un tiers des entreprises déclarent ne pas avoir décidé ce qu’elles feraient en matière d’augmentation. Cette proportion s’avère deux fois plus élevée qu’en 2011. Aussi, seulement 47% des entreprises ont l’intention de distribuer des augmentations(4) contre 59% en 2011. Enfin, les enveloppes prévues pour les augmentations individuelles pourraient être moins élevées qu’il y a un an.
Les cadres peu optimistes quant à l’évolution de leur rémunération en 2012
Côté cadres, 57% se déclarent satisfaits ou très satisfaits de leur rémunération début 2012. Dans le même temps, l’incertitude qui pèse sur la sphère économique depuis quelques mois, les a rendus peu optimistes quant à l’évolution possible de leur rémunération en 2012 : seuls 36% d’entre eux pensent obtenir une augmentation cette année, contre 37% en 2011. Pour autant, un peu plus de la moitié des cadres interrogés début 2012 envisagent de demander une augmentation dans l’année, contre 50% début 2011.
Plus de cadres augmentés en 2011 qu’en 2010
En 2011, le salaire médian(5) des cadres en poste s’élevait à 47,6 keuros et le salaire moyen était de 53,8 keuros, soit des niveaux quasi stables par rapport à 2010. La dynamique du marché de l’emploi cadre en 2011 leur a permis de bénéficier davantage d’augmentations de rémunération. Ainsi, 50% d’entre eux en ont bénéficié, contre 48% en 2010. Le niveau des augmentations, quant à lui, est resté stable. Dans l’Industrie, le secteur de l’Automobile, aéronautique et autres matériels de transport arrive en tête avec 68% de cadres augmentés, suivi par la Pharmacie (64%). Dans les Services, les cadres des Télécommunications sont les plus nombreux à déclarer avoir été augmentés (60%).
Des rémunérations à l’embauche stables en 2011
Comme en 2010, le salaire moyen à l’embauche des cadres recrutés sur offres d’emploi (hors SSII) est de 37 keuros. Ce salaire varie entre 29 keuros pour un jeune diplômé et 45 keuros pour un cadre très expérimenté. Il se situe, selon les fonctions, entre 31 et 49 keuros. Les marges de négociation des salaires à l’embauche sont restées, elles aussi, stables en 2011. Enfin, l’expérience reste le principal argument de négociation et joue le plus sur les ajustements de salaires.