Il faut reconnaître que les professionnels du transport sont réellement étranglés par la cherté du pétrole, un poste dans le compte d’exploitation qui représente 30% de leurs dépenses ! Et les routiers français savent que ce n’est ni le gouvernement qui a renchéri le pétrole et pas davantage interdit la récupération de les taxes comme auparavant après l’injonction de Bruxelles à la France de cesser ces pratiques.
Bref, ces pros du transport estiment souffrir d'une fiscalité désavantageuse, surtout en comparaison d’avec leurs rivaux européens, aussi bien sur le gazole que dans le domaine social.
Des opérations escargot, bien suivies, auront donc perturbé la plupart des métropoles régionales outre la capitale.