Il a rencontré dans la matinée les responsables de la CFDT, de la CFE-CGC, du Medef et de la CGT. Il devait rencontrer ceux de la CGPME et de l'UPA dans l'après-midi, et ceux de FO, de la CFTC et de l'Unsa mardi matin.
A l'issue de ces premiers entretiens, les partenaires sociaux se sont montrés rassurés, déclarant que le futur chef de l'Etat avait affiché sa volonté de discuter avec eux des sujets sensibles comme le contrat de travail unique ou le service minimum dans les transports publics.
Nicolas Sarkozy a ainsi assuré au leader de la CGT Bernard Thibault qu'aucune "mesure unilatérale" ne serait prise dans les prochaines semaines sur le service minimum et que la réforme des heures supplémentaires ferait l'objet d'une "discussion spécifique avant qu'un texte de loi soit déposé à l'Assemblée nationale", a expliqué le secrétaire général de la CGT.
Soulignant que le futur président avait présenté cet entretien "comme un signe affirmant sa volonté de dialoguer", Bernard Thibault a déclaré que "ce sont au fur et à mesure des futures actes gouvernementaux que nous pourrons apprécier si nous sommes effectivement à la hauteur de cet engagement politique d'aujourd'hui".
Premier à être reçu, François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, a annoncé que le futur chef de l'Etat rencontrerait à nouveau les partenaires sociaux dans une dizaine de jours, à l'Elysée.