En fait, seuls 37% des salariés, majoritairement des hommes, auraient des horaires qualifiés de "normaux", "plus adaptés aux rythmes biologiques et sociaux par opposition aux 'horaires atypiques' qui amènent les salariés à travailler pendant des périodes habituellement dévolues au repos ou aux activités familiales et sociales".
En revanche, 19% des salariés, souvent dans des métiers de contact avec le public (commerce, hôtellerie-restauration, santé, police, …) travaillent souvent la nuit ou le week-end et doivent faire face au cumul de plusieurs contraintes horaires alignant semaines irrégulières, absence de repos hebdomadaire de 48 heures, horaires fixés sans possibilité de modification....
Les agents du ministère soulignent enfin qu’outre "l'obligation de devoir toujours se dépêcher", le manque d'autonomie et de moyens, l’exposition devenue plus fréquente à "des agressions verbales ou physiques", que les salariés sont confrontés à des risques de blessure ou d'accident et à un travail "plus pénible physiquement" que les autres ...
On se croirait au XIXème siècle en lisant ce rapport qui relègue Zola dans le rang des auteurs à l’« eau de rose » …