Le texte réclame non seulement un arrêt des poursuites mais aussi l'effacement des condamnations déjà existantes. Son auteur insiste sur leur aspect injuste et arbitraire.
"Des milliers de jeunes interpellés lors d'actions revendicatives pour le retrait du CPE, alors que, pour la plupart, aucun de leurs agissements ne peut être assimilé à un comportement de délinquants, sont condamnés dans la précipitation par les tribunaux", indique l'élu communiste dans un communiqué. Des condamnations qui reflètent selon lui "l'acharnement répressif qui tend à mettre en cause le droit de manifester".
"Alors que le gouvernement, sa majorité, ont retiré le CPE, donnant ainsi raison à ceux qui se sont mobilisés dans cet objectif, il serait totalement incompréhensible que le pouvoir continue à vouloir faire payer sa défaite aux jeunes engagés dans ce mouvement", estime Alain Bocquet.