Cette première trame comportera "une solution pour l’ensemble des problèmes", a ajouté le ministre, qui a qualifié la journée d’"importante" et de "constructive". "Chacun s’accorde à reconnaître que nous devons faire le maximum pour préserver notre système de retraite par répartition".
Le choix de l’allongement "a été fait en 2003", a-t-il rappelé, jugeant qu’y renoncer serait "revenir en arrière" et que cela poserait "un problème de financement". Pour lui, l’emploi des seniors a été "perçu comme l’un des enjeux centraux" du rendez-vous des retraites 2008. Il faut "passer aux actes" dans ce domaine où, a-t-il insisté, la France obtient les résultats parmi les plus faibles dans l’Union européenne.
Avec un taux d’emploi de 38,1 % pour les 55-64 ans en 2006 selon Eurostat, l’Hexagone se situe très en-dessous de la moyenne de l’UE (43,5 %). Sur la pénibilité au travail, thème également abordé, il a souhaité que les négociations en cours entre les partenaires sociaux puissent aller jusqu’à leur terme et aboutir à un accord.
Le ministre a par ailleurs réaffirmé son intention d’augmenter les pensions de réversion, de revaloriser les pensions au-delà des 1,1 % décidés cette année et d’augmenter le minimum vieillesse de 5 % en 2008. "Des mesures généreuses", a-t-il déclaré, qu’il faudra financer avec des "mesures courageuses".