Sont déjà ouverts par la Ville :
· les gymnases : Patriarches (5e) de 60 places (depuis le 3 février) et Château-Landon (10e) de 35 places (depuis le 17 décembre) ;
· les salles municipales des 3ème et 4ème arrondissements : 38 places (depuis le 9 février) ;
· des centres d’hébergement temporaire : rue Bertillon (15e) avec 130 places dont 30 pour les mineurs étrangers isolés (depuis décembre), locaux de l’ancien hôpital St-Lazard rue du faubourg Saint-Denis (10e) avec 100 places (depuis le 16 janvier) et rue Bleue (9e) avec 29 places (depuis le 25 janvier) ;
· un centre d’accueil pour les mineurs étrangers isolés : bd de Strasbourg (10e) avec 25 places (depuis le 6 janvier).
A ce jour : 507 places de mise à l’abri sont mobilisées par la Ville de Paris, dont 55 pour les mineurs étrangers isolés, leur gestion étant confiée à des associations (Aurore, Emmaüs, France Terre d’Asile..) ou aux services de la Ville directement.
Durant cette période hivernale (jusqu’au 31 mars), environ 1500 places d’hébergement temporaire sont mobilisées à Paris pour permettre aux personnes sans abri de dormir au chaud, dans le cadre d’un dispositif piloté par l’Etat, auquel la Ville de Paris apporte un fort soutien (plus d’un tiers de ces places étant ouvertes directement par la municipalité).
Or cette année :
· les personnes accueillies dans ces centres provisoires sont plus nombreuses et reviennent tous les soirs dormir dans ces centres, ce qui est nouveau ;
· tous les centres d’hébergement pérennes sont complets.
·
Cette situation est très inquiétante : où iront ces personnes sans abri au 31 mars lorsque tous les lieux temporaires (soit 1500 places) seront fermés ?
Dans ce contexte, la Ville de Paris demande à l’Etat, dont c’est la responsabilité, de mettre en place toutes les mesures nécessaires, conformément à la loi, afin d’éviter que les personnes hébergées durant l’hiver soient remises à la rue à la fin de la période hivernale.