
Car les Don Quichotte, qui avaient donné leur accord pour une visite discrète, ont pris peur devant l'arrivée du déferlement médiatique qui accompagne immanquablement la candidate socialiste. Ils ont donc rappelé Royal, qu'ils avaient déjà eue au téléphone le matin, pour lui dire que les choses ne pouvaient pas se dérouler ainsi.
«Il y avait un risque pour nous qu'on nous accuse d'être récupérés par une candidate. On est au-delà du droite-gauche. Je suis prêt à recevoir tout le monde, mais dans la discrétion. Je pense qu'elle l'a compris », a expliqué Jean-Baptiste Legrand au Figaro, rejetant la faute de l'annulation sur « une erreur du cabinet de Mme Royal », qui aurait mis trop d'empressement à faire circuler l'information.
« Nous ferons avec elle comme avec Bayrou ou Boutin », qui s'est engagée à signer la charte des Don Quichotte, « nous organiserons avec elle une réunion de travail ». « Notre but, c'est que des décisions soient prises aujourd'hui. Nous ne pouvons pas attendre la présidentielle. Nous la recevrons en tant que député pour qu'elle puisse faire passer nos propositions à l'Assemblée nationale », ajoute le cofondateur de l'association.