Avec un taux de chômage de 42 %, le double de celui des jeunes des autres quartiers urbains, les jeunes résidents en zones urbaines sensibles connaissent plus fréquemment des parcours marqués par le chômage ou l’inactivité.
L’une des priorités de la dynamique Espoir banlieues est de redonner confiance à cette jeunesse exclue du marché du travail. Le volet emploi d’Espoir banlieues a pour objectif d’aider plus de 100 000 jeunes des quartiers à trouver un emploi d’ici à trois ans.
L’engagement national pour l’insertion des jeunes des quartiers est l’un des outils de ce plan. Il prévoit un accompagnement renforcé des jeunes pour un accès durable à l’emploi et offre une réponse aux besoins de recrutement des entreprises.
En offrant aux jeunes des quartiers de réelles perspectives de développement des compétences et d’emploi, les entreprises s’engagent à appliquer de manière stricte les principes de l’égalité des chances. Elles devront également :
- informer et promouvoir leurs métiers ;
- favoriser la découverte de leur secteur d’activité ;
- collaborer avec le service public de l’emploi, et en particulier avec l’ANPE et les missions locales, pour répondre à ses besoins de recrutement tout en respectant l’objectif d’intérêt national d’insertion des jeunes issus des quartiers de la politique de la ville.
Pour sa part l’Etat s’engage :
- au dialogue et à la concertation avec les acteurs nationaux et locaux de l’insertion professionnelle des jeunes pour construire des parcours spécifiques ;
- au développement de la formation en alternance ;
- à la mobilisation des services déconcentrés pour trouver les solutions les plus adaptées à chacun des bassins d’emploi et des quartiers concernés. Des concertations régionales et locales favoriseront la mise en œuvre de ces engagements ;
- à la mobilisation du service public de l’emploi dans toutes ses composantes - ANPE, APEC, missions locales - renforcé si nécessaire de prestataires et notamment des opérateurs privés de placement.
Selon les secrétaires d’Etat en charge de la Politique de la Ville et de l’Emploi une centaine d’entreprises devraient adhérer d’ici à la fin de l’année