Il vise à garantir à partir du 1er janvier prochain un service minimum en cas de grève. Il prévoit, d'une part, de rendre obligatoire le dépôt d'un préavis de grève 48 heures avant tout conflit et, d'autre part, une consultation des salariés à bulletins secrets après huit jours de grève.
Un amendement a été retenu qui permet l'intervention d'un médiateur "choisi d'un commun accord" par les différentes parties dès le début de la grève dans le but de "favoriser un règlement à l'amiable de leurs différends".
"Ce n'est pas une victoire pour qui que ce soit", a assuré Xavier Bertrand. "Mais les Français n'auraient pas compris que nous n'allions pas au bout de notre réforme".
Ce texte de la CMP sera ensuite soumis aux députés et sénateurs le 3 août pour son adoption définitive.