Ce congé sera d'une durée d'un an, donc plus court que l'actuel congé parental, mais mieux rémunéré puisque ses bénéficiaires pourront percevoir une allocation de 750 euros par mois. Ces droits ne concernent que la naissance d'un troisième enfant, né ou adopté à compter du 1er juillet 2006.
Dernière condition nécessaire, les parents devront avoir travaillé deux ans dans les cinq années précédant l'arrivée de leur enfant. Le dispositif actuel subsiste néanmoins.
La mesure phare de la Conférence de la famille 2006, qui se tient lundi prochain, devrait être la création d'un congé de soutien familial. Il s'agit d'accorder aux aidants familiaux, accompagnant l'un des leurs en situation de perte d'autonomie, le droit de suspendre leur activité professionnelle. Les modalités de ce congé font l'objet de derniers arbitrages, mais il pourrait être d'une durée d'un an. L'indemnisation de cette période d'absence, au même titre que le congé parental, n'est pas acquise.