Parmi les audits consacrés aux structures de l'Etat, l'un portera sur les différentes agences sanitaires dont le budget global atteint 600 millions couverts pour les deux tiers par des crédits de l'Etat.
Deux audits s'attacheront à la gestion de dispositifs publics : l'un sur les aides financières consenties à 3,5 millions d'élèves dans l'enseignement scolaire pour un coût de 3,5 milliards d'euros ; l'autre sur la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle à laquelle l'Etat contribue à hauteur de 100 millions.
Des audits transversaux seront dédiés d'une part à la réduction du coût de la bureautique dans les administrations évalué à trois milliards d'euros par an et d'autre part au "renforcement de l'efficacité de la prise de décision interministérielle".
Le ministre a enfin annoncé le lancement d'un audit sur la gestion du patrimoine immobilier des hôpitaux évalués à 38 milliards d'euros, soit autant que celui de l'Etat.
Le ministre a rappelé que tous les rapports des quatre premières vagues d'audits étaient accessibles sur internet et précisé que ceux de la cinquième vague le seront courant février.
Interrogé sur le coût des audits réalisés et sur les économies qu'ils avaient permis d'identifier, Jean-François Copé a rappelé qu'ils ont été réalisés à la fois par les services de l'Etat mais aussi par des cabinets de consultants extérieurs.
Alors que les trois premières vagues d'audit ont permis d'identifier quelques trois milliards d'euros de gains de productivité, Jean-François Copé a chiffré à 6,5 millions d'euros le coût de l'intervention des cabinets de consultants extérieurs pour les cinq premières vagues d'audit.
A Bercy, le montant d'économies et de gains de productivité qui devraient avoir été identifiés à l'issue de la sixième vague d'audits est estimé à six milliards d'euros environ.
Le coût global d'un audit, y compris la charge correspondant au recours aux services d'inspection des ministères, s'établit entre 20.000 euros et 100.000 euros, indique-t-on de même source.