Entre chimères et contes de fée...
Cet automne, pas de leçon d’histoire ou de cours d’architecture.
Place aux jeux, à l’espièglerie et à l’imagination.
Les 16 et 17 octobre prochains, la plus légendaire des forteresses alsaciennes accueille toutes sortes de créatures fantastiques. Peuplant les récits, les façades des églises ou les murs des châteaux, ces personnages de contes de fées reprennent vie le temps d’un week-end au château du Haut-Koenigsbourg. Ils invitent les enfants accompagnés de leurs parents, au rêve, au jeu, à la création et à l’envoûtement. Près d’une douzaine d’animations variées attendent les familles prêtes à relever tous les défis !
Rencontres féeriques et métamorphoses
Couleurs, fantaisie et poésie sont au rendez-vous avec les « Fée-noménales », de la compagnie « Melle Paillette » et les intrigantes créatures de « La lune sous le chapeau », qui évoluent dans tout le château.
Plus loin, chacun se laisse charmer par la musique elfique de la compagnie des « Regains » au son de flûtes, cymbales, grelots et autres balafons, ou par les merveilleux récits des dames-conteuses Christine Fischbach et Ute Marina Delatorre.
Pour se fondre parmi les hôtes du monument et se mettre dans l’ambiance, un brin de maquillage peut être nécessaire. Les élèves de l'École « Candice Mack » se chargent de la transformation.
Sapristelles et baguettes magiques
Tandis que l’automne teinte la forêt de ses nuances rouges et or, Martin Hubert, créateur et montreur de « sapristelles », invite les volontaires à un atelier naturellement créatif. Animé par sa passion pour les petits êtres de la forêt, il transforme mousse, lichen et écorce en nain, elfe ou lutin. Sur ses conseils, chacun assemble quelques éléments et crée en un instant sa propre « sapristelle », une marionnette plus vraie que nature !
Par de charmantes transformations, les branches des arbres du haut-jardin deviennent, quant à elles, de véritables baguettes magiques grâce aux formules révélées par les animateurs du château.
De mystérieux occupants dans le logis…
Le temps de ce week-end, le logis seigneurial est occupé par de bien étranges créatures. Dragon, sorcière, lutin et magicien, les automates de « Lochness Production » prennent leurs aises et s’animent comme par magie. La magie ? C’est bien la spécialité d’Isaac Langeri qui, accompagné du « Maître », a plus d’un tour dans son sac.
Le logis est aussi le repaire de créatures plus discrètes, mais pas moins facétieuses. Seuls quelques sons étonnants, captés par Bernard Le Saout, trahissent leur présence.
Héroïque ou fantaisie ?
Le plus dur sera peut-être de sortir de la forteresse... Sur leur campement médiéval, les « Compagnons de l’Épée Soleil », érudits chasseurs de dragons et d’elfes noirs, prodiguent des conseils avisés pour tester et mettre à l’épreuve le courage des uns et des autres.
Quant aux plus braves, ils élucident brillamment les énigmes et devinettes des animateurs-stagiaires de « l’Ariena » et l’équipe du château. L’ultime défi reste toutefois à surmonter dans les lices nord. Il faut beaucoup de force et de courage pour affronter le terrible loup-garou d’« Art’Thémis » qui bloque la sortie. Assistés de quelques êtres de la forêt, les plus astucieux jongleurs, échassiers ou équilibristes ressortiront victorieux du monument. Après une telle journée, nul doute que chacun rentrera chez lui plein de rêves et de souvenirs pour imaginer sa propre histoire… fantastique !
Une monture bien plus pratique…
Les 16 et 17 octobre, inutile de mettre le pied à l’étrier ! Pour atteindre la forteresse sans encombre, la navette du Haut-Koenigsbourg circule tout le week-end au départ de la gare de Sélestat. À raison de 7 allers-retours quotidiens, elle permet de se rendre au château en toute simplicité.
Pratique, elle dessert d’autres contrées comme la Montagne des Singes, la Volerie des Aigles, Cigoland et la ville de Kintzheim.
À noter : les 16 et 17 octobre, tous les enfants (de moins de 18 ans) ayant empruntés la navette profitent de la gratuité à l’entrée du château.