«Qui en doute ?», soulignent les académiciens, en s'interrogeant sur «cette apparition soudaine dans la Constitution». Selon eux, en effet, cet ajout met notamment en cause «l'accès égal de tous à l'administration et à la justice».
L'Académie, «qui a reçu le mandat de veiller à la langue française dans son usage et son rayonnement», demande «le retrait de ce texte dont les excellentes intentions peuvent et doivent s'exprimer ailleurs, mais qui n'a pas sa place dans la Constitution».
« Cet amendement permettra à l’avenir le vote de lois visant à sauvegarder et à transmettre ces langues régionales. D’où leur mention à l’article 1er de la Constitution qui ne réduit ainsi en rien la place du français dans notre pays, garantie par l’article 2 ».