Près de 400 places en moins
L'architecte de la rénovation de ce bâtiment construit en 1927, François Ceria, a fait en sorte que le mélomane éprouve "un plaisir sensoriel, lié aussi bien à l'acoustique qu'à la lumière, aux matières...".
Ce dispositif imité de celui de la salle du Philharmonique de Berlin donne l'impression que la scène avancée en outre de 2 mètres s'intègre mieux à la salle.
Le confort du mélomane a été pris en considération avec une assise de 55 cm au lieu de 45 cm et une largeur entre chaque rangée de 85 à 87 cm.
Cette reconfiguration architecturale, qui s'est efforcée de préserver un patrimoine, a aussi pris en considération la nécessité de rendre l'acoustique plus efficace.
Aux entractes, les mélomanes disposeront pour se détendre de davantage d'espaces -600 m² en plus autrefois occupés par des studios de danse-, principalement dans la rotonde au dessus de l'entrée à laquelle on accède par le fond du parterre et où un bar a été disposé avec visibilité sur la rue du Faubourg-Saint-Honoré par de larges baies vitrées.
L'Etat consacrera chaque année 5 millions d'euros à la Salle Pleyel (1,5 million pour le loyer pendant 50 ans et 3,5 millions pour son activité artistique).
Les travaux de la Salle Pleyel effectués par l'actuel propriétaire ont coûté plus de 30 millions d'euros