Pour ce travail, à la fois technique, poétique et futuriste, il adopte de nouveaux supports que sont les écrans en relief, les autostéréoscopies en réseau lenticulaire ou autres installations vidéo. L’artiste mêle ainsi la matière à la transparence, il induit, par le biais du VLA, une 4e dimension et montre ainsi que notre monde est d’abord celui de l’illusion, celui de la « transapparence ».
Pour l’édition 2010 du Mois de la photo -qui fête ses 30 ans cette année-, la Maison européenne de la Photographie a décidé d’explorer le thème « Autour de l’extrême ». La MEP accueille ainsi une sélection pointue de quelques 250 œuvres, dont celles de Rodolphe von Gombergh.
Depuis plusieurs années Rodolphe von Gombergh se consacre au développement de la vidéo en 3D sans lunettes. Premier exemple inédit de cette technique, la vidéo intitulée Du Big Bang à Big Apple qui explore le fruit défendu, la pomme.
Interprétation du célèbre tableau de Cranach, sa première vidéo narrative (La Pomme et Le Péché original, 2009) est le prélude de la première scène de séduction. La transgression de l’interdit divin révèle à Adam et Eve leur nudité et introduit la notion du bien et du mal.
Sur une invitation de Jean-François Jarrige, directeur du Musée Guimet, Rodolphe von Gombergh réalise en 2005 une série intitulée La Vie intérieure des Bouddha qui vise à présenter les trésors, les secrets cachés à l’intérieur de ces sculptures bouddhiques de la Corée des XIe et XIIe siècles. Premier artiste contemporain invité à exposer au Musée Guimet, l’artiste utilise là encore, la technique des transparences qui se prête parfaitement à cette exploration inédite jusqu’alors.