En ouverture, l'exposition « L'arbre qui ne meurt jamais ! » sera présentée du 22 mars au 30 juin 2013 avec des œuvres de Pierre Alechinsky, Cécile Beau, Katinka Bock, Andy Goldsworthy, Tadashi Kawamata, David Nash, Javier Pérez, Laurent Pernot, Jaume Plensa, Martial Raysse, Samuel Rousseau, Jean-Claude Ruggirello, Erik Samakh, Susumu Shingu, etc...
• commissariat: Florence Guionneau-Joie
• scénographie: Sylvain Roca
A travers un parcours d’une cinquantaine d’œuvres réalisées dans des médiums aussi différents que la peinture, la gravure, la sculpture, la photographie, la vidéo ou les installations, le public découvrira comment les artistes s'interrogent sur la relation de l'homme à la nature, sur la ville et bien sûr sur l'art lui-même.
Sous l'intitulé de « L'arbre qui ne meurt jamais ! », faisant référence à l’arbre Moringa Oleifera, originaire de l’Inde, qui s’auto-regénère grâce à ses propriétés naturelles, le commissariat éclaire ici comment l’homme a malmené, confiné, voire écarté l’arbre du paysage urbain sans jamais véritablement le faire disparaître; et comment aujourd'hui l’arbre reprend sa place symbolique et visuelle, redevient le poumon vert incontournable et entretient une relation sensible et poétique avec l’homme et la ville.
Quelles que soient les évolutions et transformations urbaines, l’arbre ne disparaît jamais véritablement, il fait preuve de résilience au même titre que la permanence de son image et de sa place dans la création contemporaine.
L’Arbre qui ne meurt jamais s’articule en trois temps à l’image du cycle de la vie, partageant ainsi l’exposition en trois axes successifs :
Le premier, Arborem, sous la métaphore de la naissance, tend à illustrer la création d’un paysage réel, artificiel, onirique et imaginaire à partir du sujet et de l’objet-image « arbre » et ceci à travers des pratiques artistiques diverses qui mettront en avant la couleur, les formes et les notions d’espace et de temps.
Dans un deuxième temps, Métamorphosis ou l’homme-arbre établit une sorte de parallèle entre la vie de l’arbre et celle de l’homme. Cette section reconstitue des micro-espaces-temps avec des œuvres aux mythologies individuelles et collectives, des espaces où l’homme et la nature ne font qu’un à travers la figure de l’arbre.
Enfin, Résilience ouvre une porte sur les relations privilégiées entretenues entre l’homme et la nature, parfois harmonieuses, parfois conflictuelles.
Disparition et renaissance viennent ponctuer le parcours de l'exposition...