Quelque "680 blocs opératoires", soit plus de deux tiers des blocs des cliniques privées françaises, seront fermés à partir de lundi en raison d'une grève des anesthésistes, chirurgiens, et obstétriciens, ont mis en garde jeudi trois syndicats de médecins libéraux.
L'Union des chirurgiens de France (UDCF), le Syngof, et l'Association des anesthésiologistes libéraux (AAL) appellent les médecins libéraux de ces trois spécialités à "cesser leur activité" à partir de lundi et "pour une durée illimitée". "On est à un peu plus de 3 000 chirurgiens, plus de 1 500 anesthésistes et à peu près la moitié des obstétriciens, soit 700 à 1 000 obstétriciens" à prendre part au mouvement, a affirmé Philippe Cuq, président de l'UDCF.
Le syndicat dénonce les hausses multiples des primes d'assurances des obstétriciens, comprises selon lui entre 15 000 et 25 000 euros en moyenne par an, alors que le salaire moyen net annuel d'un obstétricien est de 80 000 à 90 000 euros.
Selon la présidente de l'AAL, Marie-Pascale Quirin, "les patients des cliniques qui auraient [après le 24 juillet] des complications seront bien sûr pris en charge", mais les autres seront "dirigés vers l'hôpital"."On a décidé de ne pas respecter nos impératifs de service public et de prendre nos vacances tous ensemble à partir du 24 juillet", a ironisé le docteur Cousin, bien décidé à pousser les pouvoirs publics à réagir.
Les trois syndicats revendiquent aussi l'application d'accords signés en 2004 avec l'Assurance-Maladie et l'Etat, qui prévoyait des revalorisations tarifaires et la possibilité à terme pour les chirurgiens d'appliquer à leur guise des honoraires libres, non remboursés intégralement par la Sécurité sociale.
A l'opposé, la CGT et Sud Santé ont dénoncé cette grève. "Ces praticiens actionnaires masqueraient-ils leur départ en congés par une utilisation abusive du droit de grève ?", a interrogé la CGT.
"Ces fermetures peuvent poser un grave problème de santé publique : ce mouvement entraînera en effet la fermeture totale de services hospitaliers privés, financés, il faut le rappeler, principalement par les cotisations des assurés sociaux", a réagi Sud. Les hôpitaux publics "devront assumer le surplus d'activité dans une période où les personnels sont déjà soumis à de fortes pressions" avec la canicule, a encore souligné le syndicat.
L'Union des chirurgiens de France (UDCF), le Syngof, et l'Association des anesthésiologistes libéraux (AAL) appellent les médecins libéraux de ces trois spécialités à "cesser leur activité" à partir de lundi et "pour une durée illimitée". "On est à un peu plus de 3 000 chirurgiens, plus de 1 500 anesthésistes et à peu près la moitié des obstétriciens, soit 700 à 1 000 obstétriciens" à prendre part au mouvement, a affirmé Philippe Cuq, président de l'UDCF.
Le syndicat dénonce les hausses multiples des primes d'assurances des obstétriciens, comprises selon lui entre 15 000 et 25 000 euros en moyenne par an, alors que le salaire moyen net annuel d'un obstétricien est de 80 000 à 90 000 euros.
Selon la présidente de l'AAL, Marie-Pascale Quirin, "les patients des cliniques qui auraient [après le 24 juillet] des complications seront bien sûr pris en charge", mais les autres seront "dirigés vers l'hôpital"."On a décidé de ne pas respecter nos impératifs de service public et de prendre nos vacances tous ensemble à partir du 24 juillet", a ironisé le docteur Cousin, bien décidé à pousser les pouvoirs publics à réagir.
Les trois syndicats revendiquent aussi l'application d'accords signés en 2004 avec l'Assurance-Maladie et l'Etat, qui prévoyait des revalorisations tarifaires et la possibilité à terme pour les chirurgiens d'appliquer à leur guise des honoraires libres, non remboursés intégralement par la Sécurité sociale.
A l'opposé, la CGT et Sud Santé ont dénoncé cette grève. "Ces praticiens actionnaires masqueraient-ils leur départ en congés par une utilisation abusive du droit de grève ?", a interrogé la CGT.
"Ces fermetures peuvent poser un grave problème de santé publique : ce mouvement entraînera en effet la fermeture totale de services hospitaliers privés, financés, il faut le rappeler, principalement par les cotisations des assurés sociaux", a réagi Sud. Les hôpitaux publics "devront assumer le surplus d'activité dans une période où les personnels sont déjà soumis à de fortes pressions" avec la canicule, a encore souligné le syndicat.
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