Parmi ces compagnies, figurent DIFC Investments, DP World, Jebel Ali Free Zone (JAFZ), Dubai Multi Commodities Centre Authority (DMCC), Emaar Properties et Dubai Holding Commercial Operations Group (DHCOG).
Il est "presque certain" que DIFC et DHCOG auront besoin d'une aide publique, alors que la probabilité que JAFZ et DP World aient besoin d'aide est "très élevée", ajoute le document, notant que l'absence de chiffres officiels implique une marge d'erreur considérable et conduit à une incertitude.
"Nous considérons que le manque de transparence dans la stratégie du gouvernement de traiter les engagements financiers (des firmes publiques) crée une incertitude considérable", dit un analyste de S and P, Farouk Soussa, cité dans l'étude.
"Dans la mesure où la notation se fait sur la base d'hypothèses et de prévisions concernant la probabilité d'un soutien gouvernemental (...), nous considérons cela comme un important point faible dans la solvabilité des firmes publiques" de Dubaï", ajoute-t-il.
Outre le volume de la dette, c'est la structure de cette dette contractée relativement à court terme qui interpelle, selon l'étude.
"La probabilité que le gouvernement de Dubaï sera amené à apporter un soutien financier exceptionnel pour aider au moins certaines de ses firmes publiques à honorer leurs engagements financiers (...) est considérable", conclut l'étude.
En février, le gouvernement de Dubaï avait annoncé l'émission de bons de trésor de 20 milliards de dollars, dont la moitié a été souscrite par la Banque centrale des Emirats arabes unis, pour régler ses dettes.