"Il s'agissait de déchets de découpe qui n'étaient pas aptes à la consommation humaine", ajoute le ministère.
La société COVI, basée à Cholet, a engagé deux actions en justice vis à vis des services vétérinaires dont elle conteste les conclusions et contre la groupe d'abattage et de transformation de viande Charal qui, avec la Sodiba, est l'un de ses principaux fournisseurs.
Les produits incriminés, qui présentaient un "aspect hémorragique", non conforme, ayant été stérilisés et cuits ne présentaient cependant aucun danger pour la santé humaine, a-t-on précisé au ministère de l'Agriculture.
"Ce sont des produits non conformes aux règles pour l'alimentation humaine sans pour autant présenter un risque particulier notamment au vu du processus de stérilisation subi", a déclaré un porte-parole du ministère à Reuters.
Tous les lots de boîtes de conserve en question, distribuées en France, mais aussi en Irlande, en Grande-Bretagne, en Grèce et en Belgique, ont été rappelés en France par les services vétérinaires.