La convention judiciaire franco-tchadienne, qui a permis le transfèrement en France des six condamnés, prévoit dans son article 32 que "la grâce ou l'amnistie sont de la compétence de l'Etat dont relève la juridiction de condamnation".
Et ce matin sur Europe 1, le président tchadien Idriss Deby Ito affirmait qu'il était "prêt à pardonner" et à accorder rapidement la grâce aux six membres de l'Arche de Zoé, emprisonnés en France après avoir été condamnés au Tchad, si Paris lui en fait la demande.