Pour l'instant, l'armée et les équipes de secours peinent à atteindre toutes les régions méridionales dévastées par le cyclone, qui a rayé de la carte des centaines de villages.
"Le Bangladesh a beau être souvent victime d'innondations - car c'est un pays situé sous le niveau de la mer et dont les paysages sont très plats -, Sidr a été très violent, a déclaré Médecins Sans Frontière, joint dimanche par 20minutes.fr.
Sur place, près de 1.200 agences locales ont déjà déployé leur aide, ainsi que la protection civile. MSF vient aussi d'envoyer une équipe pour évaluer les dégâts dans la zone."
Des survivants désespérés ont expliqué à l'AFP qu'ils allaient certainement mourir si on ne leur apportait pas au plus vite eau et nourriture.
La Croix-Rouge bangladaise a calculé que "900.000 familles étaient dans le besoin", soit sept millions de personnes, selon Shafiquzzaman Rabbani.
Afin de leur porter secours, la marine a envoyé des tonnes de vivres et de médicaments et l'armée a dépêché ses hélicoptères. L'UE, l'Allemagne, la Suisse et l'Espagne ont débloqué au total près de trois millions d'euros. Les Etats-Unis ont proposé leur assistance.
Mais "des millions de gens sont sans abris et moins de 1% de cette population a été secourue", a évalué Hariprasad Pal, administrateur du district de Jhalokati, l'un des plus meurtris avec celui de Barguna, à une centaine de km au sud de Dacca.