Selon Fernando Araujo, qui a rencontré son homologue français mardi, "le témoignage du lieutenant John Franck Pinchao (qui s'est échappé de la guérilla en avril dernier après neuf ans de captivité) est très précis. Il a donné beaucoup de détails sur la période pendant laquelle il était détenu avec elle. Ma conviction est qu'elle est vivante".
Le chef de la diplomatie colombienne estime que "la guérilla colombienne n'a pas de soutien populaire, ni de justification morale", alors que la Colombie est "un pays où les autorités politiques ont été désignées démocratiquement".
Il est favorable à la médiation initiée par le président vénézuélien Huga Chavez, mais reste cependant partisan de la fermeté avec la guérilla.