Le sénateur de la Haute-Loire, qui a mené un audit "en ligne" de la gestion des sites internet des ambassades et consulats dans 62 pays, appelle le ministère des Affaires étrangères "à ne pas prendre de retard dans le développement des nouvelles formules de présence à l'étranger que sont les +postes de présence virtuels+".
Il a donné en exemple la diplomatie américaine qui, "consciente qu'il n'est pas possible, sauf explosion des coûts, d'être présent physiquement dans les 350 villes de plus d'un million d'habitants que compte le monde aujourd'hui", s'est déjà dotée de 33 "consulats virtuels" et en aura 20 de plus dans un an.
M. Gouteyron propose au Quai d'Orsay de "choisir, pour chaque grande ville d'un pays étranger, selon les besoins et les moyens, entre les formules du consulat général, du consulat d'influence (dit aussi à gestion allégée), du consulat mixte (qui cumule les fonctions de chef de mission économique et de consul général), du +consulat virtuel+ et du consulat honoraire".
Cela suppose "une dynamique nouvelle du Quai d'Orsay sur internet", souligne la commission, les sites actuels des ambassades étant encore "trop tournés vers l'internaute français": "seuls 56% des sites étudiés disposent d'une version traduite dans la langue locale".