"Proposer un calendrier pour un retrait est proposer une date pour un échec et cela serait irresponsable", a estimé le président américain.
Ce texte très symbolique vise à débloquer plus de 124 milliards de dollars, principalement pour financer les opérations militaires en Irak et en Afghanistan, sous condition d'un début de retrait à partir d'octobre.
Lors d'un déplacement à Tampa (Floride, sud-est), M. Bush avait déjà affirmé qu'un retrait créerait "un chaudron de chaos" et "nos ennemis, les ennemis de la liberté, aiment le chaos".
"Un veto revient à refuser à nos militaires les ressources et la stratégie qu'il leur faut", a rétorqué le chef de la majorité démocrate du Sénat Harry Reid, lançant un dernier appel au président pour qu'il promulgue la loi.