Cette deuxième étape, qui doit fournir une information ciblée susceptible de protéger les plus vulnérables, s’adresse explicitement aux plus jeunes, a précisé la ministre de la Santé.
Pour Roselyne Bachelot-Narquin, "il s’agit aussi d’initier les jeunes à une culture contraceptive responsable. Ainsi, une politique de prévention bien pensée ne doit jamais oublier sa finalité ultime : sa finalité éducative".
Par ailleurs, la campagne entend agir sur la pratique des prescripteurs améliorer l’accessibilité à la contraception. A cet égard, est envisagé d’étendre la possibilité de prescrire aux sages-femmes et de renouveler la prescription aux infirmières, ainsi que d’élargir les conditions de délivrance des contraceptifs dans les centres de planification et d’éducation familiale.
La première phase de la campagne, intitulée "la meilleure contraception, c’est celle que l’on choisit", avait été lancée le 11 septembre par le ministère de la Santé et l’Inpes.
Au coeur du dispositif grand public, se trouve un site internet choisirsacontraception.fr et un numéro gratuit 0 800 235 236, qui répondent à toutes les questions liées à la contraception et à la sexualité. La plateforme téléphonique est ouverte 7 jours sur 7 de 8h00 à minuit.
En France, 32 millions de femmes et d’hommes entre 18 et 45 ans sont concernés par la contraception.
Néanmoins, les échecs sont fréquents, en raison d’un manque d’adéquation entre la prescription par les médecins de méthodes jugées efficaces et les attentes ou le mode de vie des utilisateurs.
Cette première phase visait à initier une nouvelle "culture contraceptive" en présentant les différents modes de contraception, afin d’encourager une démarche de choix réfléchi de la part des utilisateurs comme des prescripteurs. Ceci pour favoriser une meilleure adaptation et une meilleure utilisation des méthodes contraceptives, et donc contribuer à réduire le nombre de grossesses non désirées.