Le président Sarkozy a confirmé devant les patrons français et algériens que des sociétés françaises allaient signer pour plus de 5 milliards d'euros de contrats. "Il s'agit pour l'essentiel d'équipements structurants pour la modernisation de l'Algérie" dans les transports, la pétrochimie, l'énergie et l'eau, a-t-il dit. Il a souhaité aussi que l'Algérie achète à l'avenir à la France des TGV (trains à grande vitesse), des Airbus et des centrales nucléaires.
M. Sarkozy a également annoncé que la France et l'Algérie allaient signer mardi un "accord de partenariat" dans le secteur de l'énergie nucléaire civile. Cet accord, qui sera signé en présence des deux chefs d'Etat, porterait, dans un premier temps, sur la formation et des échanges d'expérience notamment dans le domaine de la sécurité nucléaire.
Le président Sarkozy s'adressera, en début de soirée, à la communauté française d'Algérie
M. Bouteflika avait désavoué son ministre et M. Sarkozy avait calmé le jeu en maintenant sa visite en Algérie où, a-t-il dit, il se rendait "en ami. "Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République: liberté, égalité, fraternité", a déclaré M. Sarkozy, quelques heures après son arrivée à Alger.
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Mais il est aussi juste de dire qu'à l'intérieur de ce système, il y avait beaucoup d'hommes et de femmes qui ont aimé l'Algérie, avant de devoir la quitter. Oui, des crimes terribles ont été commis tout au long de la guerre d'indépendance, qui a fait d'innombrables victimes des deux côtés", en soulignant que "c'est toutes les victimes que je veux honorer".
M. Sarkozy a aussi appelé à combattre "avec une détermination sans faille toute forme de racisme, d'islamophobie et d'antisémitisme".