et au moins 200 blessés
Le maire de Sindjar, Dakhil Kassem Hassoun, a donné un bilan similaire et précisé que l'armée américaine participait à l'évacuation des blessés.
Les américains qualifient cet attentat de "barbare", tandis qu’un responsable kurde déclare que Bagdad n’a pas protégé les Yazidi comme il l’aurait dû.
Les responsables Irakiens craignent que les efforts militaires américains, concentrés sur la capitale, ne poussent les insurgés à choisir de nouvelles zones, moins bien défendues.
La Maison Blanche, dans un communiqué, a précisé que les force US et le gouvernement local continueraient de "pourchasser" des "meurtriers vicieux et sans cœur".
Un porte parole du Gouvernement régional Kurde, une autorité bénéficiant d’une large autonomie gouvernant les trois provinces du nord de l’Irak, décrit les Yazidi comme "minorité menacée" et ajoute que les forces kurdes pourraient avoir à assurer leur protection. "Nous pourrions certainement améliorer leur sécurité si nous étions autorisés à opérer dans la région, mais par suite de l’inaction du gouvernement de Bagdad et leur incapacité à protéger les populations, ils doivent endurer ce qui arrive maintenant"
En avril dernier, 23 membres de cette communauté avaient été abattus par des hommes armés, apparemment en représailles à la lapidation d'une adolescente par des Yazidi, en raison de sa conversion à l’Islam, quelques semaines auparavant.