"Israël doit se défendre, a le droit de se défendre, mais si on est un ami d'Israël, et je le suis, on doit conseiller à Israël de garder son sang-froid et de ne pas faire de la surenchère et de proportionner la réaction", a-t-il dit.
Il a reconnu que c'était "plus facile à dire de Paris que d'Haïfa".
Nicolas sarkozy a jugé en outre que le Liban avait "le droit à l'indépendance et au respect de son intégrité et de son unité", en dénonçant "le comportement irresponsable du Hezbollah qui conduit à la désagrégation d'un Etat qui depuis 15 ans faisait des efforts pour se reconstruire".
"Chacun doit bien comprendre qu'il faut débarrasser le Liban des influences extérieures".
Estimant que "l'Iran se mettait un peu plus au ban de la communauté internationale", le numéro deux du gouvernement a fait valoir qu'il y avait "un peu plus que des soupçons sur les liens entre le Hezbollah et le régime iranien".
"Je crains par ailleurs qu'il n'y ait pas que l'Iran qui soit concerné", a ajouté Nicolas Sarkozy.