Circulez y’a rien à voir
Une commission spéciale a dressé une liste de 38 inspecteurs qui "ne sont pas autorisés à pénétrer en Iran, et cette restriction a été officiellement notifiée à l'AIEA", a-t-il expliqué.
Les inspecteurs mènent régulièrement des visites de routine dans les installations nucléaires iraniennes, l'Iran étant membre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
Les seuls obstacles à leur travail consistaient jusqu'ici en des visas tardifs ou des restrictions d'accès à certaines installations.
La situation a changé avec l'adoption le 23 décembre par le Conseil de sécurité de l'ONU de sanctions contre les programmes nucléaire et balistique iraniens, à cause du refus de Téhéran de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium.
De son côté, le sous-secrétaire d'Etat américain Nicholas Burns a averti que si l'Iran "ne suspend pas d'ici le 21 février ses activités nucléaires à Nantaz (son centre d'enrichissement d'uranium), il sera confronté à une seconde série de sanctions".
La résolution 1737 prévoyant des sanctions contre Téhéran a enjoint à M. ElBaradei de présenter un rapport dans un délai de 60 jours
Le chef de la diplomatie britannique, Margaret Beckett, a souligné qu'il fallait "appliquer intégralement la résolution de l'ONU, afin de maintenir la pression sur l'Iran pour qu'elle accepte l'offre de la communauté internationale de revenir à la table des négociations".
Fort opportunément, le corps d'élite des Gardiens de la révolution a annoncé dimanche la tenue d'exercices militaires, comprenant des tirs de missiles à courte portée.
Téhéran a toujours démenti que telle soit son intention.