Après avoir évoqué ouvertement dimanche l'hypothèse d'une guerre avec l'Iran, Bernard Kouchner avait pourtant nuancé ses propos mardi. Il se déclare prêt aujourd'hui à se rendre à Téhéran et plaide pour la poursuite des négociations sur le programme nucléaire iranien, à l'origine de la crise.
Le numéro deux de l’Armée de l’air iranienne Mohammad Alavi, déclare "Pour notre part, nous avons mis au point un plan afin que, en cas de folie de ce régime, les bombardiers iraniens puissent riposter en attaquant le territoire d'Israël".
Washington a rapidement réagi, taxant ces propos de "peu constructifs et presque provocants", et a assuré qu'"Israël ne cherche pas une guerre avec ses voisins".
Un certain nombre d'analystes n'excluent pourtant pas qu'Israël cherche à frapper préventivement les installations nucléaires iraniennes, que l'Etat juif et les puissances occidentales soupçonnent d'être à vocation militaire, ce que nie Téhéran.