Shakeri, un homme d’affaires et pacifiste actif membre d’un groupe démocratique basé en Californie, le "Center for Citizen Peacebuilding", était sur le chemin du retour aux USA après avoir rendu visite à sa mère, décédée pendant son séjour en Iran, lorsqu’il fut emprisonné dans la prison Evin de Téhéran il y a de cela quatre mois.
Mais dans les semaines passées, le pays a montré un changement d’opinion sur son cas, et l’annonce de mardi intervient alors que le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad se trouve à New-York à l’occasion de l’assemblée Générale des Nations Unies.
En août, un autre irano-américain, Haleh Esfandiari, directeur du centre Woodrow Wilson pour écoliers basé à Washington, fut également relâché, alors que la journaliste Parnaz Azima, également irano-américaine, était autorisée à quitter le pays après en avoir été empêchée par la confiscation de son passeport par les autorités depuis janvier.
De même, cette semaine, au sujet d’une affaire distincte, le gouvernement Iranien a déclaré qu’il autoriserait la femme d’un américain porté disparu qui a travaillé en un temps pour le FBI, Robert Levinson, à venir en Iran, bien qu’il n’ait aucune information sur l’endroit où il se trouve.
Robert Levinson a été vu pour la dernière fois le 8 mars sur l’île Kish, une station de la côte sud de l’Iran, où il était allé collecter des informations sur une contrebande de cigarettes pour un client de sa compagnie de sécurité.