Optimiste quant à l'adoption prochaine d'un projet de résolution à l'ONU sanctionnant l'Iran
"Je veux que ce soit très clair: l'avenir du Liban n'est pas négociable avec qui que ce soit", a déclaré la chef de la diplomatie américaine, pressée, depuis la publication du rapport Baker sur l'Irak, d'ouvrir des négociations directes avec Téhéran et Damas pour stabiliser la situation au Proche et au Moyen-Orient.
Mme Rice a réaffirmé avec force son soutien au Premier ministre libanais Fouad Siniora, dont l'opposition pro-syrienne exige la démission, accusant la Syrie de vouloir "faire tomber" le gouvernement anti-syrien.
"Il n'est pas question que la Syrie et l'Iran s'imaginent que l'avenir du Liban puisse être compromis par d'autres intérêts américains", a-t-elle ajouté en faisant allusion à une éventuelle influence positive que pourraient jouer ces deux pays en Irak, comme le suggère le rapport Baker.
Ce document du Groupe d'études sur l'Irak demande à l'administration Bush un changement de stratégie américaine dans ce pays, et notamment d'ouvrir des négociations directes avec la Syrie et l'Iran pour que ces deux pays aident à stabiliser la situation en Irak.
Par ailleurs, la secrétaire d'Etat américaine s'est déclarée "optimiste" sur l'adoption prochaine d'un projet de résolution à l'ONU sanctionnant l'Iran pour son programme nucléaire.
"Ce n'est pas le projet de résolution que nous aurions rédigé, mais c'est ça, des négociations", a déclaré la chef de la diplomatie américaine en référence au texte visant à sanctionner l'Iran pour son refus de suspendre l'enrichissement d'uranium, présenté lundi au Conseil de sécurité de l'ONU par la France et la Grande-Bretagne.
A propos de l'Irak, Condoleezza Rice s'est dite "fière" d'avoir contribué à la chute de l'ancien dictateur Saddam Hussein et sans regret sur la guerre en Irak.