Seuls les Français sont majoritairement (64 %) au courant. "Cette réactivité de nos concitoyens n'a rien d'étonnant, estime Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion et stratégies d'entreprise de l'IFOP. Ils ont d'abord connu le Grenelle de l'environnement, puis celui de la mer, sans oublier le bon score d'Europe Ecologie aux élections européennes, les débats sur la taxe carbone et enfin la mise en scène du sommet de Copenhague par Jean-Louis Borloo et Nicolas Sarkozy, qui font le tour du monde pour tenter de rallier les autres chefs d'Etat à la nécessité d'un accord sur le climat." Bref, les Français seraient de loin les plus écolo-sensibilisés.
Les autres populations interrogées, après avoir été informées par les sondeurs de quoi il retourne, montrent leur intérêt pour l'avenir de la planète. Très majoritairement, Français (88 %), Polonais (87 %), Italiens (85 %), Japonais (81 %) et Américains (80 %) sont "prêts à modifier leur mode de vie et à limiter leur consommation" en faveur de l'environnement.
Point intéressant, les Français sont les seuls à pointer le lien entre réchauffement et "renforcement des inégalités et développement des migrations internationales". "Ils confirment leurs bonnes connaissances du sujet, estime Jérôme Fourquet, mais aussi leur sensibilité au thème des migrations, renforcée récemment par l'annonce du débat sur l'identité nationale."
Enfin – et est-ce de mauvais augure ? –, l'ensemble des interrogés, quel que soit leur pays d'origine, attendent majoritairement un accord de façade à Copenhague.
Réponse le 18 décembre …