L'arrivée du Dalai Lama à Washington, lundi
Alors que le Dalai Lama est loué par la majorité du monde comme une icône d'autorité morale, Pékin dénigre le lauréat 1989 du prix Nobel de la paix et proclame qu'il vise à entamer la souveraineté chinoise en poussant le Tibet à l'indépendance, pays où le Dalai Lama est considéré comme un dieu-roi.
La Chine prévient les USA que la réunion prévue mardi prochain à la Maison Blanche entre Bush et le Dalai Lama et la cérémonie publique de mercredi destinée à récompenser le leader spirituel par la prestigieuse Médaille d'Or du Congrès sont néfastes pour les relations USA-Chine.
L'envoyé spécial du Dalai Lama, Lodi Gyari, a déclaré que les images du Président des USA debout à côté du Dalai Lama à la cérémonie du Congrés sera un message clair que "le monde se soucie du Tibet. Nous n'avons pas été oubliés."
"Je ne doute pas que cela ne donne du courage et de l'espoir au peuple tibétain." A-t-il déclaré aux reporters.
"Cela envoie un message à la Chine disant que le Dalai Lama ne va pas abandonner."
Le Dalai Lama affirme vouloir "une réelle autonomie" et non l'indépendance pur le Tibet.
Mais la Chine voit les choses autrement et diabolise le leader spirituel, pensant que les USA vont honorer un séparatiste. La visite du Dalai Lama intervient en même temps que la Chine tient son important congrés du Parti Communiste.
Les diplomates chinois ont travaillé d'arrache-pied depuis que la récompense a été votée l'an dernier pour obtenir l'annulation de la cérémonie et de la rencontre avec Bush afin de "corriger cette erreur", a déclaré le porte-parole de l'Ambassade de Chine à Washington.
Chinese diplomats have worked doggedly since the U.S. award was voted on last year to get the ceremony and meeting with Bush scrapped and to "correct this mistake," said Wang Baodong, spokesman for the Chinese Embassy in Washington, Wang Baodong.
"Nous sommes certainement très déçus et regrettons le fait que les USA ignorent totalement les positions affirmées à plusieurs reprises du côté chinois, et qu'ils persistent dans leur décision erronée" a-t-il déclaré lors d'un interview. "De tels gestes de la part des USA ne sont pas bons pour les relations bilatérales"
Un officiel du Département d'Etat a affirmé lundi que la Chine protestait contre les honneurs attribués au Dalai Lama en se retirant d'une session de stratégie internationale sur l'Iran initiée par les USA et prévue pour mercredi.
La Chine a refusé de participer à ce meeting le jour même où le leader Bouddhiste devait recevoir la médaille du Congrés.
Depuis la Révolution Américaine, le Congrès a attribué sa médaille d'or pour des services et contributions éminents rendus par des individus ou des institutions. Parmi les récents décorés on trouve Rosa Parks, icône des droits de l'homme, l'ancien président Ronald Reagan et sa femme Nancy, le dessinateur Charles M. Schulz, le Général Henry Shelton et l'ancien premier ministre britannique Tony Blair.
Le Congrès chante les louanges du Dalai Lama depuis longtemps, et critique également Pékin régulièrement pour ses atteintes aux droits de l'homme et affirme que la Chine ignore les mêmes abus de la part de régimes étrangers sulfureux dans sa quête de marchés énergétiques.
L'administration Bush trouve également le régime chinois fautif, mais se montre plus mesurée car elle cherche à établir une relation commerciale aux débouchés prometteurs en même temps qu'elle cherche à s'assurer la coopération chinoise dans les opérations de contrôles des programmes nucléaires Nord Coréen et Iranien.
Bush a déjà rencontré le Dalai Lama plusieurs fois en privé, et selon les analystes, sa décision d'être présent à la cérémonie du Congrès reflète son souci personnel au sujet de la situation du Tibet.
La Chine prévient les USA que la réunion prévue mardi prochain à la Maison Blanche entre Bush et le Dalai Lama et la cérémonie publique de mercredi destinée à récompenser le leader spirituel par la prestigieuse Médaille d'Or du Congrès sont néfastes pour les relations USA-Chine.
L'envoyé spécial du Dalai Lama, Lodi Gyari, a déclaré que les images du Président des USA debout à côté du Dalai Lama à la cérémonie du Congrés sera un message clair que "le monde se soucie du Tibet. Nous n'avons pas été oubliés."
"Je ne doute pas que cela ne donne du courage et de l'espoir au peuple tibétain." A-t-il déclaré aux reporters.
"Cela envoie un message à la Chine disant que le Dalai Lama ne va pas abandonner."
Le Dalai Lama affirme vouloir "une réelle autonomie" et non l'indépendance pur le Tibet.
Mais la Chine voit les choses autrement et diabolise le leader spirituel, pensant que les USA vont honorer un séparatiste. La visite du Dalai Lama intervient en même temps que la Chine tient son important congrés du Parti Communiste.
Les diplomates chinois ont travaillé d'arrache-pied depuis que la récompense a été votée l'an dernier pour obtenir l'annulation de la cérémonie et de la rencontre avec Bush afin de "corriger cette erreur", a déclaré le porte-parole de l'Ambassade de Chine à Washington.
Chinese diplomats have worked doggedly since the U.S. award was voted on last year to get the ceremony and meeting with Bush scrapped and to "correct this mistake," said Wang Baodong, spokesman for the Chinese Embassy in Washington, Wang Baodong.
"Nous sommes certainement très déçus et regrettons le fait que les USA ignorent totalement les positions affirmées à plusieurs reprises du côté chinois, et qu'ils persistent dans leur décision erronée" a-t-il déclaré lors d'un interview. "De tels gestes de la part des USA ne sont pas bons pour les relations bilatérales"
Un officiel du Département d'Etat a affirmé lundi que la Chine protestait contre les honneurs attribués au Dalai Lama en se retirant d'une session de stratégie internationale sur l'Iran initiée par les USA et prévue pour mercredi.
La Chine a refusé de participer à ce meeting le jour même où le leader Bouddhiste devait recevoir la médaille du Congrés.
Depuis la Révolution Américaine, le Congrès a attribué sa médaille d'or pour des services et contributions éminents rendus par des individus ou des institutions. Parmi les récents décorés on trouve Rosa Parks, icône des droits de l'homme, l'ancien président Ronald Reagan et sa femme Nancy, le dessinateur Charles M. Schulz, le Général Henry Shelton et l'ancien premier ministre britannique Tony Blair.
Le Congrès chante les louanges du Dalai Lama depuis longtemps, et critique également Pékin régulièrement pour ses atteintes aux droits de l'homme et affirme que la Chine ignore les mêmes abus de la part de régimes étrangers sulfureux dans sa quête de marchés énergétiques.
L'administration Bush trouve également le régime chinois fautif, mais se montre plus mesurée car elle cherche à établir une relation commerciale aux débouchés prometteurs en même temps qu'elle cherche à s'assurer la coopération chinoise dans les opérations de contrôles des programmes nucléaires Nord Coréen et Iranien.
Bush a déjà rencontré le Dalai Lama plusieurs fois en privé, et selon les analystes, sa décision d'être présent à la cérémonie du Congrès reflète son souci personnel au sujet de la situation du Tibet.
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