M. Rintaro Tamaki, Secrétaire général adjoint de l’OCDE, s’exprimant lors d’une cérémonie qui s’est tenue à Paris pour célébrer l’adhésion de la Colombie en présence de Mme Ruth Stella Correa, ministre de la Justice de ce pays, a déclaré : « La corruption fausse le fonctionnement des marchés et augmente le coût de l’activité économique. Ce mois de décembre est celui du 15e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention anti-corruption de l’OCDE, qui est le premier et le seul instrument international juridiquement contraignant exclusivement axé sur la corruption active dans les transactions commerciales. L’adhésion de la Colombie à la Convention adresse aux États et aux entreprises d’Amérique latine un message fort quant à l’importance de la coopération en matière de lutte contre la corruption. »
La corruption d’un agent public étranger constitue une infraction pénale en Colombie depuis 2000. En novembre 2011, l’OCDE a invité ce pays à adhérer à son Groupe de travail sur la corruption et à prendre les dispositions nécessaires pour devenir Partie à la Convention.
Le 19 janvier 2013, la Colombie deviendra le 40e pays signataire de la Convention anti-corruption de l’OCDE, 60 jours après le dépôt de son instrument d’adhésion.
La Colombie fera l’objet d’examens systématiques consacrés à la mise en œuvre de sa législation anti-corruption, dont le premier sera effectué en décembre 2012.
La Convention, qui est entrée en vigueur en 1999, bannit la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales. Au moyen d’une surveillance des pays et d’un suivi détaillé exercé par les pairs, la Convention de l’OCDE vise à assurer l’efficacité de la lutte contre la corruption, instaurant ainsi des conditions de concurrence équitables.
Les 34 pays membres de l’OCDE ainsi que l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Brésil, la Bulgarie et la Russie sont Parties à la Convention.