Il s'agit toutefois d'une "coïncidence complète", a affirmé le président de l'organisme, Philippe Séguin. "Je vois mal la Cour prendre un parti quelconque, a-t-il dit.
Selon lui, la Cour, dans son rapport, a voulu souligner trois points : d'une part "le cadre administratif de la gestion des personnels hospitaliers n'est pas adapté aux enjeux financiers et opérationnels". D'autre part, "la gestion des ressources humaines présente de nombreuses lacunes" et enfin, "ces lacunes ont un impact direct en terme d'organisation — (...) dans certains cas de désorganisation — des services hospitaliers".
"Lourds enjeux"
"La question des personnels hospitaliers est lourde d'enjeux : enjeu financier, bien entendu, dans un contexte d'endettement sans précédent de la Sécurité sociale — même si les dépenses de personnel ne constituent pas le poste de dépenses qui progresse le plus à l'hôpital", a affirmé Philippe Séguin.
L'enjeu se situe également "en terme de qualité des soins : les dysfonctionnements sont en effet nombreux et peuvent mettre en péril la continuité des soins", a-t-il poursuivi.