Pour le chef de l’Etat, on ne peut dissocier la nécessaire sécurité d’Israël des aspirations palestiniennes à un Etat indépendant. "On doit la vérité à ses amis, a affirmé le président de la République. La vérité, c’est que la sécurité d’Israël ne sera véritablement assurée que lorsqu’à ses côtés, on verra enfin un Etat palestinien indépendant, moderne, démocratique et viable."
"Pas de paix sans l’arrêt de la colonisation"
Dans un entretien publié le même jour par le quotidien palestinien "Al-Quds", Nicolas Sarkozy a également souhaité le gel de la colonisation israélienne des territoires occupés par Israël depuis 1967. Un gel qui, selon lui, devrait s’étendre à Jérusalem-est.
Nicolas Sarkozy a proposé aux deux camps la contribution de la France et de l’Union européenne, que Paris s’apprête à présider pendant six mois. Il estime que l’une des priorités de cette présidence, l’Union pour la Méditerranée, peut favoriser la paix dans la région. Ce projet, qui doit être lancé le 13 juillet lors d’un sommet à Paris, donne l’espoir "qu’un jour les enfants de la Méditerranée cesseront de se haïr et de vouloir dès la naissance venger les malheurs de leur père", a souligné le chef de l’Etat.