Dans un communiqué de presse, l'Organisation des Nations-unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) signale que "le virus mortel H5N1 continue de menacer les hommes, les animaux et les économies d'un nombre croissant de pays. Et ce, en dépit des interventions menées dans plusieurs pays pour endiguer sa propagation".
Le virus continue donc de se propager en Asie, notamment en Indonésie où la grippe aviaire a tué 45 personnes. En Afrique, il "pose problème en Côte d'Ivoire et au Nigeria" où des flambées épidémiques ont été signalées dans des fermes avicoles du sud-ouest du pays. En Europe enfin, "nous estimons que la zone méridionale des Balkans et le Caucase sont une région à haut risque" a déclaré Juan Lubroth, responsable du système de prévention des maladies animales transfrontalières.
"Nous ne prévoyons pas d'éradiquer le virus H5N1 dans les éventuels réservoirs d'oiseaux sauvages" explique de son côté Joseph Domenech, vétérinaire en chef à la FAO. "Mais nous pouvons l'endiguer et le maîtriser pleinement dans le secteur avicole, ce qui est la meilleure garantie qu'il ne mutera pas en un virus aisément transmissible entre les humains".
A condition toutefois "de renforcer les services vétérinaires dans les pays les plus pauvres du monde".