M. Castel a également déploré le manque de moyens sur le plan des "effectifs médicaux, en matière d'enseignement, et de démographie médicale pour l'avenir, même avec l'augmentation du numerus clausus". "Il reste cette année pour l'ensemble de l'hospitalisation, publique comme privée, une enveloppe de 400 millions d'euros mais nous ne savons pas comment elle va être répartie. Il y a un manque de visibilité", a-t-il ajouté, réclamant "la répartition de tous les crédits dès le début de l'année alors qu'actuellement on saucissonne". "Quelle est l'entreprise qui, à la fin de son exercice, ne connaît pas ses recettes", s'interroge-t-il.
Paul Castel souligne que la "qualité médicale" ne sera pas remise en cause, mais que si les crédits ne sont pas mieux répartis, "il faudra annuler des investissements".