Selon la presse québécoise, la candidate socialiste à la présidence française s'est déclarée favorable à la souveraineté du Québec à l'issue d'une rencontre avec le chef de la formation indépendantiste.
Elle a déclaré que sa position "reflétait des valeurs communes, soit la liberté et la souveraineté du Québec", selon ses propos rapportés par notamment par Radio-Canada. Sa déclaration a fait les titres des téléjournaux au Québec.
Le Parti québécois prévoit d'organiser un nouveau référendum sur l'indépendance de la province francophone s'il revient au pouvoir lors d'élections prévues d'ici 2008. Le Québec a tenu deux referendums sur sa souveraineté en 1980 et 1995, ne rejetant que d'un cheveu la séparation d'avec le Canada la seconde fois.
Evoquant les célébrations du 400e anniversaire de la création de la ville de Québec, M. Harper a souligné que les Canadiens se réjouissaient de commémorer cet anniversaire en compagnie du prochain président de la France.
Les propos de Mme Royal ont aussi été dénoncés par le nouveau chef du parti libéral fédéral Stéphane Dion, ardent défenseur du fédéralisme canadien. "On ne s'ingère pas dans les affaires d'un pays ami, on ne souhaite pas le démantèlement d'un pays ami", a-t-il dit.
Quant au Premier ministre du Québec, Jean Charest, il a dit ne pas avoir pris connaissance des propos de Mme Royal, relevant que ce sont les Québécois qui décidéront eux-mêmes de leur avenir. Il a également noté qu'à sa connaissance Mme Royal n'était jamais venue au Québec