Selon la préfecture de la Gironde, une vingtaine d'ostréiculteurs étaient reçus depuis midi par le sous-préfet d'Arcachon, tandis que quelques personnes se relayaient devant l'Ifremer et les Affaires maritimes.
"Dans le cadre de la surveillance sanitaire continue effectuée par des laboratoires Ifremer (ndlr: Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), les tests +biologiques+ sur les moules et sur les huîtres prélevées le 16 août 2006 sur le banc d'Arguin se sont révélés défavorables", a indiqué la préfecture dans un communiqué.
Ces résultats "conduisent le préfet à interdire la consommation de ces coquillages à compter de ce jour et jusqu'à ce que les analyses pratiquées soient satisfaisantes", a précisé la préfecture.
"Des prélèvements ont été effectués sur les zones intérieures au bassin dès le samedi 19 août 2006. Dans l'attente de ces résultats qui seront connus jeudi, les autres sites ne sont pas concernés par l'interdiction de ce jour", a-t-elle ajouté.
La consommation des huîtres d'Arcachon avait déjà été interdite pendant douze jours, du 12 au 24 mai, à la suite de tests, portant sur la présence de micro-algues toxiques de type dinophysis, effectués par l'Ifremer sur des souris. Les ostréiculteurs avaient vivement critiqué la fiabilité de ces tests.
Le "test de la souris", prévu par la réglementation européenne, est une analyse biologique qui consiste à retirer la glande digestive des coquillages prélevés, d'extraire les éventuelles toxines présentes puis de les injecter à trois souris. Si deux des trois souris meurent dans un délai de 24 heures, le test est dit "positif".